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Atelier sur la lutte du tai-chi

En ce dimanche 8 avril, dix participants étaient réunis pour un stage consacré au tuishou dans sa version sportive, à savoir une forme de lutte debout. Rappelons brièvement son cadre : deux opposants doivent se jeter à terre ou se sortir d'une zone délimitée par un cercle sans se frapper, appliquer des clés, saisir les jambes, ou agripper les vêtements.

 

Pour commencer,  il est essentiel d'adopter un contrôle bras dessus-bras dessous (classique dans toutes les formes de lutte) efficace. Un bras sert à comprimer le bras de l'adversaire, tandis que l'autre sert à soulever l'aisselle opposée. Les jambes sont libres de se déplacer, et leurs configurations peuvent varier. On peut ainsi contrôler efficacement l'adversaire, réagir à ses attaques, et préparer des projections.

 

Nous avons aussi vu différentes techniques entraînant la plupart du temps une chute qui décrit une trajectoire hélicoïdale vers le sol. Celles-ci peuvent se classer grossièrement en deux familles. On trouve, d'une part, les techniques de jeter, où le corps s'engage significativement vers l'avant, son axe s'inclinant dans la direction de la projection. Et, d'autre part, il y a des techniques de renversement basées sur une rotation autour de l'axe vertical du corps. Dans les deux cas, il est essentiel de bien s'asseoir afin de faciliter la chute de l'adversaire.

 

Il existe aussi des techniques de percussion, qui sont autorisées si elles s'effectuent avec la poitrine, l'épaule ou l'avant-bras (l'usage de la pointe du coude étant interdit). Pour être efficace, celles-ci doivent mobiliser le corps dans son entier, du talon en passant par le dos. Si l'on utilise en sus une force élastique, tel un ressort, on peut repousser l'adversaire au loin.

 

On aura noté au passage que, contrairement à certaines formes de lutte, le dos reste droit, sans jamais se cambrer en arrière.

tuishou en chine
Compétition de tuishou en Chine

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